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Le service à la personne en question - Infos du Pays 28/06/2007
Vivre en maison de retraite est souvent considéré comme une fatalité.
Un quotidien parfois difficile, empreint de solitude, que 15 élèves en BEP
service à la personne, à la maison familiale de Ruffiac, ont tenté de briser le temps
d'une après-midi. Dans le cadre de leur scolarité, l'objectif était de monter
une pièce de théâtre sur le thème des contes et légendes.
Ce projet conclu une année passée en alternance entre les salles de classes et des établissements professionnels tels que des maisons de retraite ou des foyers logement. A 20 ans, Delphine- a choisi ce BEP car cela lui permettra plus tard de s'occuper des personnes âgées. Charlotte se dirige vers la petite enfance. Autant de voies différentes regroupées. dans un BEP par alternance, critiqué:
« Nous manquons d'encadrement et puis lorsque nous devons monter un projet comme
celui d'aujourd'hui, il nous manque du temps pour le mener à bien »,
lancent notamment Léa et Charlotte, élèves à Ruffiac. De là à expliquer la crise
des vocations en termes de service aux- personnes âgées, il n'y a qu'un pas.
La situation française souffre en effet d'un profond paradoxe: alors que les services
à la personne sont en plein boom et qu'il y a de plus en plus de personnes âgées en état
de dépendance, les structures d'accompagnement font de plus en plus défaut.
Pour les élèves de première année du BEP service à la personne de Ruffiac,
il faut ainsi repenser le système de formation afin de résoudre un problème qui
se fait de plus en plus criant, car à long terme, ce sont les personnes dépendantes
qui en feront les frais.
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Elèves en BEP et résidents réunis à la Maison de Retraite.
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